à Jasseron le 16 novembre 2007
Objet : • Décompte ethnique
• Oui, je sais que je ne serai pas massivement suivis, trop de séquelles entourent en France ce sujet, mais je considère que la position du Conseil Constitutionnel s'opposant au décompte des ethnies est une erreur historique que la loi se proposait justement de corriger.
En effet, nous sommes confrontés en permanence aux problèmes ethniques : racisme, revendications ethniques ou religieuses, discriminations positives ou négatives, sélection à l'embauche, ….
De nombreux groupes prétendent représenter une part notable de la population de par son origine, ses convictions ou ses choix (musulmans, africains, noirs, gay, …) alors qu'il est officiellement interdit de les décompter.
Comment prendre en compte valablement ces revendications parfois justifiées si aucune validation des chiffres n'est possible?
D'autres pays d'Europe et du monde pratiquent couramment ces décomptes sans que ceci soit considéré comme discriminatoire ou vexatoire. Bien au contraire, revendiquer ses origines ou ses convictions est considéré comme naturel dans ces pays.
Je sens dans cette position ce refus de la différence qui a nié jadis la spécificité du Breton, du Corse ou du Basque et de leurs langues. Les mêmes qui aujourd'hui, bien que français et l'assumant, revendiquent cette différence
Au mieux, cette connaissance serait dans l'intérêt même des personnes : Comment traiter une personne inconsciente sans risquer d'attenter à ses convictions si elles sont tues?
Comment respecter les choix religieux dans les cantines scolaires?
Ceci pour le plus terre-à-terre, mais bien d'autres problèmes plus graves sont insolubles par ignorance ou par tabou.
Pourra-t-on demain juger un acte raciste si l'ethnie ou la religion de la victime relève officiellement de l'indicible?
Il est temps de dépasser nos vieux démons et de considérer l'humanité dans sa globalité et d'en reconnaître sa diversité.
Objet : • Décompte ethnique
• Oui, je sais que je ne serai pas massivement suivis, trop de séquelles entourent en France ce sujet, mais je considère que la position du Conseil Constitutionnel s'opposant au décompte des ethnies est une erreur historique que la loi se proposait justement de corriger.
En effet, nous sommes confrontés en permanence aux problèmes ethniques : racisme, revendications ethniques ou religieuses, discriminations positives ou négatives, sélection à l'embauche, ….
De nombreux groupes prétendent représenter une part notable de la population de par son origine, ses convictions ou ses choix (musulmans, africains, noirs, gay, …) alors qu'il est officiellement interdit de les décompter.
Comment prendre en compte valablement ces revendications parfois justifiées si aucune validation des chiffres n'est possible?
D'autres pays d'Europe et du monde pratiquent couramment ces décomptes sans que ceci soit considéré comme discriminatoire ou vexatoire. Bien au contraire, revendiquer ses origines ou ses convictions est considéré comme naturel dans ces pays.
Je sens dans cette position ce refus de la différence qui a nié jadis la spécificité du Breton, du Corse ou du Basque et de leurs langues. Les mêmes qui aujourd'hui, bien que français et l'assumant, revendiquent cette différence
Au mieux, cette connaissance serait dans l'intérêt même des personnes : Comment traiter une personne inconsciente sans risquer d'attenter à ses convictions si elles sont tues?
Comment respecter les choix religieux dans les cantines scolaires?
Ceci pour le plus terre-à-terre, mais bien d'autres problèmes plus graves sont insolubles par ignorance ou par tabou.
Pourra-t-on demain juger un acte raciste si l'ethnie ou la religion de la victime relève officiellement de l'indicible?
Il est temps de dépasser nos vieux démons et de considérer l'humanité dans sa globalité et d'en reconnaître sa diversité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire