à Jasseron le 12 juillet 2007
Objet : • Le trou de la sécu
• La Sécurité Sociale, a été créée il y a 60 ans dans un contexte qui favorisait le plein emploi, ou l'on ne survivait guère au delà de la retraite, ou la population était massivement jeune. Les règles du jeu d'alors étaient simples car les ressources étaient principalement les salaries.
Aujourd'hui, les salaires ne concerne directement que les 2/3 des travailleurs, mais surtout moins de la moitié de la population.
Mais comme de plus nous vivons, nous vivrons plus longtemps en dehors du travail (avant et après) que dans le travail, ce dernier est de moins en moins représentatif de nos besoins.
Et ces besoins sont de plus en plus coûteux car vivre plus vieux implique plus de soins souvent plus longtemps, et des soins plus techniques.
Il serait donc vain de tenter de rattraper l'évolution des dépenses sans changer profondément de moyen de les financer.
Le fameux trou de la sécu n'est au bout du compte que ce décalage, et il ne représente que quelques pourcents des dépenses. Demander toujours plus à des travailleurs proportionnellement de moins en moins nombreux (même si quantitativement toujours plus nombreux!) est faire un pari impossible.
Trouver une nouvelle approche de financement est donc devenue indispensable. La CSG fut en son temps une première approche prometteuse. Mais faut-il l'amplifier quant elle ne touche encore que les revenus?
L'idée d'arbitrer par les dépenses (en sachant que la TVA Sociale ne touchera certainement pas les produits de première nécessité à TVA réduite) semble assez complémentaire, si l'on sait que nous sommes dans un pays de tourisme.
De plus la réduction des charges sur le travail compensera la surtaxe pour ce qui sera produit ou réalisé en France.
Plus encore, il est évident que le prix n'est pas une addition de coûts et de profits, mais ce que nous sommes disposés ou capables de payer.
Objet : • Le trou de la sécu
• La Sécurité Sociale, a été créée il y a 60 ans dans un contexte qui favorisait le plein emploi, ou l'on ne survivait guère au delà de la retraite, ou la population était massivement jeune. Les règles du jeu d'alors étaient simples car les ressources étaient principalement les salaries.
Aujourd'hui, les salaires ne concerne directement que les 2/3 des travailleurs, mais surtout moins de la moitié de la population.
Mais comme de plus nous vivons, nous vivrons plus longtemps en dehors du travail (avant et après) que dans le travail, ce dernier est de moins en moins représentatif de nos besoins.
Et ces besoins sont de plus en plus coûteux car vivre plus vieux implique plus de soins souvent plus longtemps, et des soins plus techniques.
Il serait donc vain de tenter de rattraper l'évolution des dépenses sans changer profondément de moyen de les financer.
Le fameux trou de la sécu n'est au bout du compte que ce décalage, et il ne représente que quelques pourcents des dépenses. Demander toujours plus à des travailleurs proportionnellement de moins en moins nombreux (même si quantitativement toujours plus nombreux!) est faire un pari impossible.
Trouver une nouvelle approche de financement est donc devenue indispensable. La CSG fut en son temps une première approche prometteuse. Mais faut-il l'amplifier quant elle ne touche encore que les revenus?
L'idée d'arbitrer par les dépenses (en sachant que la TVA Sociale ne touchera certainement pas les produits de première nécessité à TVA réduite) semble assez complémentaire, si l'on sait que nous sommes dans un pays de tourisme.
De plus la réduction des charges sur le travail compensera la surtaxe pour ce qui sera produit ou réalisé en France.
Plus encore, il est évident que le prix n'est pas une addition de coûts et de profits, mais ce que nous sommes disposés ou capables de payer.
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