Évidemment, pour beaucoup, démondialisation est un gros mot! Mais le choc des mots à le mérite d'attirer l'attention.
Mais s'il n'est pas est évident qu'il faille réguler le commerce international, il est insupportable que les salaires de misère versés dans certains pays détruisent nos emplois et il est tout aussi inadmissible que les subventions agricoles des pays 'riches' détruisent l'agriculture des pays pauvres (cf l'exportation de poulet de batterie de la France vers l'Afrique, la destruction de la culture du coton indien ou égyptien par les producteurs des USA).
Il est en même temps surprenant que ce mot sorte de la bouche de tenants d'un socialisme fort, généralement partisan de l'union internationale des travailleurs.
Pris sous un autre angle, cette maîtrise du commerce international peut prendre un autre nom qui commence à être entendu : TVA sociale.
La TVA sociale consiste à sortir le financement de la protection social du coût du travail en France pour la reporter sur l'ensemble des ventes en France. Et comme la TVA n'est pas appliquée à l'exportation, le coefficient est doublé.
Des coûts de production plus bas sur le territoire, et une contribution sociale sur les biens importés. De quoi redonner un peu de tonus à nos productions locales, qu'elles soit agricoles ou industrielles, sans interdire l'importation et sans la taxer comme tel.
Cela peut s'appeler du protectionnisme, mais de nombreux pays y recourent, y compris en Europe et dans la zone Euro. Au sens du droit européen, cela s'appel de la concurrence loyale et non faussée.
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