Les réactions périodiques d'agitateursjamaiscontents à l'occasion des retours de déchets nucléaires dans leur pays montrent les limites de leurs discours et leurs contradictions.
Certes, cette année, nous devons aussi compter avec le sinistre de fukushima, mais le problème n’est pas l’usage de l’atome, mais la gestion de ses déchets.
Ils s'opposent aux transports des matières nucléaires usagées, et, en même temps, ils réclament le démantèlement des usines de traitement et de stockage. Qu'en faire alors!
Ils refusent le retraitement en France, et en même temps ils s'opposent au retour des matériaux dans leurs pays d'origine. Et d'afficher des risques radiatifs aussi énormes que d'exprimer le volume d'une piscine en millilitres.
Ils réclament le maintien des déchets dans les établissements qui les ont produits et en même temps ils exigent leur arrêt. Sur ce dernier point, conserver les déchets sur le lieu qui les produit conduirait à ne plus enlever les ordures ménagères. Quelques jours de grève des personnels en charge de ce travail montrent les limites d'un exercice qui n'est intellectuel que pour ceux qui ne sont pas concernés.
Étant donné la fragilité de nos sociétés (il suffit de penser à ce qu’il advient des sous-marins nucléaires de l'ex-URSS), il me semble incontournable de mettre ces produits très durablement très dangereux hors de portée quoiqu'il arrive en les enfouissant très profondément. Les laisser en surface est la pire des options.
À ces agitateursjamaiscontents, je propose une journée (une seules sera suffisante, tout le monde le comprendra, mais en janvier) sans aucune centrale électronucléaire en service. Ils mesureront alors l'importance vitale de tels équipements. Il est urgent d'attendre avant de les vouer aux gémonies. Il nous faudra auparavant mettre en œuvre de nouvelles solutions, de préférence elles aussi dé-carbonées.
Mais comme ces agitateursjamaiscontents manifestent aussi contre les éoliennes et les lignes nécessaires pour s'y raccorder, contre les barrages et les terrains inondés, contre les carburants biologiques, nous n'y sommes pas à la veille de réussir.
Il existe bien une solution : réduire des 2/3 la population humaine. Il ne reste plus qu'à en dresser la liste et de savoir par qui commencer. Gardons-nous du Grand Soir comme de la Solution Final.
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