mercredi 31 août 2011

La prison de Bourg-en-Bresse


Il y a ce qui rentre et ne devrait pas entrer, en particulier tout ce qui peut être lancé depuis l’extérieur par dessus des murs trop bas.
Mais il y a aussi tout ce qui ne devrait pas sortir, en particulier les cris, vociférations et injures.
Pour les premiers, il est suggéré de rehausser les murs de filets.
Pour les seconds, je suggère de rehausser directement les murs.
Si en son temps j’avais considéré que la prison n'était pas un établissement industriel, il ne m’était pas venu à l’idée que les murs seraient si bas qu’il permette de voir les cellules de l’extérieur, et donc d’être vu, entendu et d’entendre. Encore moins qu'il permette un commerce illicite.
Il y a manifestement une anomalie de conception. Je propose de plus de faire que ce mur ne soit pas, comme c’est actuellement le cas, un mur d’écho qui amplifie les “échanges vocaux”.
Sur le même sujet, je suis navré de constater que la cité judiciaire ne jouxtera pas la prison (comme c'était le cas il y a peu), ce qui conduira à les transports incessants de prisonniers avec tout ce que cela comporte de risque, de coûts et de trafics routiers. La volonté d'être "en vue dans la cité" conduit ici à une aberration et à des surcoûts pour une justice déjà impécunieuse.

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