• L’enquête du BEA concernant le Vol AF 447 est difficilement suspect de tricherie. Outre l’indépendance de cet organisme reconnue par tous depuis longtemps, il a le mérite de la vraie neutralité.
En renvoyant la cause principale de l’accident à une mauvaise gestion de la crise par les pilotes, les représentants des victimes sont de fait privés de possibilités des somptueuses indemnisations obtenues par justice interposée puisqu’il est impossible de poursuivre, encore moins condamner, des morts.
Et c’est probablement là où la polémique commence. Les familles des victimes comme les syndicats de pilotes (qui peuvent aussi prétendre à représenter des victimes) son frustrées que la faute ne retombe pas sur des sociétés riches de capacités d’indemnisation.
Il n’empêche que le même BEA a prescrit, et ce dès l’accident et ensuite sur analyse, un certain nombre de mesures techniques qui s’imposent aux constructeurs comme aux sociétés de navigation aérienne.
L’accident est donc, comme chaque fois, porteur de progrès. Il n’est pas injuste qu’il ne soit pas systématiquement porteur d’indemnités au-delà des assurances.
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