La réforme des retraites fait consensus auprès de tous les honnêtes citoyens. Il faut revenir sur la décision absurde des années 80 qui n'était qu'une tentative ratée de traitement du chômage et permettre aux entreprises française de faire jeu égale en Europe comme d'assurer l'avenir de la retraite par répartition (la seule socialement acceptable). Il faudra certainement aussi revenir sur l'autre mesure nuisible au développement économique et donc à l'emploi que sont les 35H. Ces deux mesures littéralement populistes sont parmi les causes majeures de notre surendettement et de notre déficit commercial. L'opposition, faute de proposer de véritables alternatives qu'elle pourrait soutenir si d'aventure elle retrouvait le pouvoir n'a donc plus qu'une solution, salir pour nuire et retarder toute mesure d'avenir afin de pouvoir les afficher à son compte.
L'“affaire Woerth” est caractéristique de cette démarche :
- ON vas chercher une situation qui date des années 70 (quelques 0,4 % de la fortune Bettencourt sont gérées en Suisse),
- ON fait référence à une fonction ministérielle qui date déjà de plusieurs mois,
- ON ajoute un enregistrement dont on entends qu'une seule voix et dont on peu subodorer que c'est un montage,
- ON laisse à penser que l'emploi de Mme Woerth est un sous-marin du ministère chez la première fortune de France, ….
Tous cela ressemble furieusement à une cabale, pour le moins.
Il me semble qu'un peu de modestie s'impose dans l'opposition. Sans creuser beaucoup, je crains qu'elle arrive au premier rang des politiciens juridiquement condamnés, ou politiquement conduit à démissionner, sans parler du pire (certains s'en sont même suicidés!).
Lorsque la seule capacité de l'opposition devient la salissure, la porte est grande ouverte aux extrémistes. DANGER
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