Alors que le déficit annuel des comptes de l'état atteint 150 milliards, le gouvernement affiche la volonté de rétablir la situation avec un projet d'économies de moins de 50 milliards. Nous sommes loin du compte, d'autant qu'une bonne part de l'économie relève de plan sur la comète.
Et pour noyer le poisson, il fait grand cas des quelques 30 milliards de déficit annuels de la sécurité sociale en omettant de préciser qu'il organise lui-même ce déficit depuis qu'il en vote les ressources.
Pour rétablir la situation, il faut non seulement s’interdire tout déficit, mais encore songer à rembourser une dette phénoménale de 1500 milliards.
Car avec la monnaie unique, il n'est plus possible pour un pays de se rembourser en monnaie de singe en organisant des “dévaluations compétitives”. Il semble que beaucoup de gouvernements ne l'aient pas compris, même si certains politiques souhaitent revenir à ces sinistres magouilles en rétablissant des monnaies nationales.
C'est trop vite oublier que ces dévaluations touche en premier le pouvoir d'achat des plus modestes.
Pour revenir à une bonne gestion de l'état, c'est donc 200 milliards qu'il faut économiser chaque année, et même à ce niveau, il faudra ½ siècle pour désendetter le pays.
"Nous n'héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants" (St Exupéry)
Nous empruntons beaucoup trop à nos enfants.
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