Marronnier récurant que celui des rythmes scolaires. Après avoir fait le panégyrique de la semaine de 4 jours, la voici vouée aux gémonies.
Mais nous devons bien constater que jamais l'enfant n'est pris réellement en considération. Jadis, les congés scolaires ont été organisés en fonction des travaux agricoles, aujourd'hui, ils le sont selon les activités de loisirs (l'hiver à la neige, l'été au soleil). Prôner la semaine de 4 jours était à la fois satisfaire les problèmes de catéchèse et celui des départs en week-end. Proposer 4,5 jours relève un peu de l'anticléricalisme sans rien changer à la journée des enfants, contrainte par celle des parents. Ceux-ci trop souvent obliger de travailler tous les deux (lorsqu'ils sont encore 2!) lèvent les enfants aux aurores pour les confier aux nounous ou aux institutions et les récupérer au crépuscule après qu'ils aient été trimbalés de-ci de-là, de l'école au club, du sport à la musique. Quoiqu'il arrive, la journée de l'enfant sera de 12 heures hors du foyer dès le plus jeune âge et 5 jours par semaine.
Alors le rythme scolaire hebdomadaire là dedans est de peu d'importance. À mon sens, c'est celui de la journée qu'il faut seul considérer.
Et c'est aussi le contenu. Quand cessera-ton de vouloir tout apprendre dès le primaire. Cette période devrait être uniquement consacrée à apprendre à comprendre. Lire, Écrire, Compter. Français, Math, Langue. Il est inadmissible d'être jeté dans les collèges sans ces acquis. C'est le péché capital de notre système éducatif. Quant à la culture, il suffit d'en faire le support de ces fondamentaux. Découvrir la littérature ou l'histoire en langues, les sciences en math, …, quels meilleurs supports!
À entendre les censeurs d'aujourd'hui, je perçois l'écho des années 50 lorsque j'étais élève. Un certain ministre avait bien raison de considérer l'inertie de notre système éducatif comme son principal problème.
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