Il est des associations qui hérissent une certaine intelligentsia néo-libertaire. Il faut pourtant bien appeler les choses par leur nom et cesser de parler la langue de bois.
Ainsi, et pour parler du problème du moment, Il n'est aucunement question de laisser à penser que tous les nomades sont malfaisants, mais dire qu'il y a parmi eux des malfrats est certainement une vérité, hélas mainte fois avérée. Il en est de même dans toute communauté. Mais il est mal venu de parler de communauté dans un pays qui refuser toute forme de comptage en la matière. Ce qui permet aux communautarismes de se développer sans contrôle et de revendiquer des effectifs invérifiables.
Ainsi, ce n'est pas stigmatiser les habitants des banlieues que de dire que certains délinquants profitent de la densité de population pour s'y cacher. Mais la moindre action violente de ces malfaisants est interprétée par certains comme LE malaise des banlieues sans autre forme d'analyse, et d'avancer l'unique explication du chômage. Comme si la misère pouvait être la seule justification des comportements antisociaux. Comme si les commerces illégaux n'existaient pas.
Il est de bon ton dans une certaine gauche de considérer qu'il y a toujours trop de police avec un rappel permanent à Vichy. Au point de croire ainsi justifier que l'on doive fuir les contrôles. Jusqu'à en faire des travailleurs sociaux et du traitement social du chômage avec une police de proximité sans autorité ni pouvoir, ni expérience. Ce sont pourtant aujourd'hui les premiers à en réclamer au moindre soupçon d'agitation locale, quitte à accuser cette même police de violence chaque fois que son travail le nécessite.
Alors évidement, toute association d'idées, susceptible d'éclaircir la situation est automatiquement stigmatisée.
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