Le mouvement est engagé avec la réforme territoriale en cours. Mais il faut maintenant finaliser. Il faut surtout arrêter de réformer sans afficher les vrais objectifs.
Il est urgent de prolonger la décentralisation en fédéralisant le fonctionnement de la France. Dans une Europe qui ne peu que prendre de plus en plus de pouvoir politique, il faut donner plus de pouvoir aux régions et alléger l'État.
- Il faut réduire le nombre de régions à une dizaine. Il est incohérent d'avoir, en métropole, des régions de 2 départements, et surtout des régions qui regroupent moins de 5 % de la population (18 sur 21! http://fr.wikipedia.org/wiki/Région_française). Cela constitue une dispersion et une dilution du pouvoir cause de beaucoup de frais évitables.
- Il faut localiser l'éducation. 30 ans après la mise en place des régions, il est incompréhensible que le découpage territorial de l'éducation nationale soit différent de ce découpage politique. Sans rien ôter aux nationales en matière de programme scolaire, il faut organiser l'embauche de l'ensemble du personnel, enseignants compris, au niveau des collectivités responsables des bâtiments.
- Il faut officialiser la délégation départementale du conseil régional en donnant à cette dernière le pouvoir économique et la compétence de la solidarité interdépartementale. Il est important d'élargir en effet la solidarité à l'échelle régionale afin que la ville capitale participe à l'aménagement du territoire jusqu'au plus petit village du département le plus rural.
- Il est possible d'avoir une représentation raisonnable des communes, voir des hameaux au sein des intercommunalités. Cela relève de la méthode électorale par scrutin de listes représentatives. Il faut maintenant imposer une taille minimum d'intercommunalité et y recentrer les moyens économiques locaux. Il faut aussi faire en sorte que le pouvoir de l'intercommunalité soit partagé et ne puisse être monopolisé par une seule commune, quelle que soit sa taille.
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