Étranges contradictions que la situation du PS.
Alors que ce parti affiche une réelle aversion au présidentialisme, voici qu’il adopte la posture la plus présidentielle qui soit, celle des Primaires à manière des USA, avec réunions publiques et élections générales.
Certes, nous échappons à la désignation des Grand Électeurs, mais élire son candidat à la candidature, c’est choisir un chef par élimination.
Mais nous ne sommes pas en Amérique. Là-bas, le perdant disparaît de la scène politique, ici, il ne cesse de tenter de rebondir.
Je reste persuadé que le bon chef de file est celui qui s’impose de lui-même, par lui-même, et qui l’aime le suive. La posture majoritaire au cinquième degré (primaire, premier tour, second tour, et deux tours de législatives) est très affaiblissante. Ce ne peut être que l’élu du moindre mal plutôt que celui du meilleur projet.
Souhaitons au PS de ne pas avoir un candidat sosie de celui de 2002.
1 commentaire:
Primaires avec au moins six postulants.
Autant d'équipes de campagne très mâle (très peu de femmes), plus très jeunes (plus de 55 nas de moyenne), très ariennes (ou est la France profonde dans sa diversité?) !
Un corps électoral à la bonne franquette (viendra qui voudra bien dès lors qu'il est inscrit sur les listes électorales). Et si c'était la droit qui choissait son adversaire préféré?
Le retour des éléphants ?
Le retour des courants ?
Le retour des divergences ?
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