Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du sud, même ceux de l'est, elle va mourir la planète.
Beaucoup d'espoirs, une longue préparations de 2 ans, un séminaire de deux semaines pour l'élite des gouvernements du monde, des centaines d'ONG pour soutenir toutes ces bonnes volontés, quelques heures de rencontre au sommet de plus de 120 chefs d'état. Résultat …, rendez-vous dans six mois pour tenter de se mettre d'accord.
Désolant, lamentable, pour ne pas dire catastrophique. L'avenir de l'Homme est en jeu, et beaucoup continuent à défendre leur pré carré.
Après la démonstration Européenne que la gouvernance par consensus est une ineptie au delà d'un petit cercle de connivence, L'ONU nous en inflige une preuve magistrale.
Il n'est plus possible de subir ainsi l'ukase d'une puissance, le véto de celle-ci, l'opposition d'un micro-état, fusse-t-il en perdition, pour mettre à mal des décisions qui concernent rien moins que l'Humanité.
Pour une vrai gouvernance mondiale, il nous faudra des prises de décision à la majorité (éventuellement qualifiée). Ce qui implique évidement que la minorité mette son poing dans sa poche et accepte la décision.
Il est à craindre que nous n'en soyons pas à la veille, mais rien ne permet de penser que c'est mission impossible. Surtout si la Nature nous rappel à l'ordre. Encore combien de morts pour convaincre?
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