La conférence de Copenhague est certainement une occasion à ne pas manquer de faire avancer une gouvernance mondiale pour l'avenir de l'Homme sur terre.
Avec bientôt 7 milliards d"humains sur terre et une perspective de 9 dans moins de 40 ans, il est certains que le problème la (sur)population humaine doit être traitée.
De manière autoritaire comme en Chine (l'enfant unique divisera la population par 2 en 1 siècle), sournoise comme en Inde (la préférence masculine aura le même effet par manque de femme, sans compter que ce manque va créer de sérieux troubles dont les femmes vont pâtir), égoïste comme dans beaucoup de pays riches (un enfant c'est chiant et ça coûte), catastrophique comme dans trop de pays pauvres (famine, SIDA, conflits, manque d'hygiène, …). De tous ces manières, la population mondiales devrait fondre sérieusement avant la fin du siècle (certains la voient même en dessous de 5 milliard en 2100). Ce problème serait donc en voie de solution pour peu que chacun persiste sur ses positions (ce qui n'est pas sans poser de vrai problèmes humains).
Le problème du moment est l'utilisation massive du carbone fossile comme source d'énergie.
Ceci conduit à en relâcher beaucoup plus dans l'atmosphère que notre planète sait en séquestrer.
Au delà du pétrole et du charbon dont les réserves connues sont limitées, il nous reste les hydrates de carbone (certains commence à s'y intéresser) et les carbonates de calcium (les lampes à carbure sont presque oubliées mais nous pourrions revenir à ce combustible). Nous sommes donc encore loin d'avoir tout épuisé, ce qui ne rassure pas, d'autant que ces dernières ressources sont très peu performantes et particulièrement polluantes.
Il faut aussi prendre en compte les élevages de ruminants, gros émetteurs de méthane que l'on ne sait canaliser(et qui est 60 fois plus efficace que le CO2 en effet de serre). Malgré les immenses troupeaux sauvages d'Afrique, la population mondiale de ruminants a décuplé en un siècle du fait des hommes.
Ceux qui se souvient de leurs cours de physique connaissent le point triple de l'eau. En augmentant l'apport en énergie dans un système point triple en équilibre, la glace ne fond pas tout de suite, la température varie très peu, mais l'agitation augmente très visiblement. Lorsque la glace est fondue, l'équilibre est rompu et la température augment alors très vite. La TERRE est un immense point triple, prenons grand soin de la glace. Nous constatons déjà une sérieuse augmentation de l'agitation (plus de tout plus fort, plus de pluie, plus de sècheresse, plus de vent, …), même si la météo ne nous semble pas si différente au fils des ans.
Ce qui est certain, est que l'homme a sérieusement modifiée son environnement et qu'il commence à en subir le contre-coup. Le nier commence à relever d'une forme de négationnisme.
Il nous faut donc organiser notre avenir en essayant de se passer du carbone (y compris en cycle court) comme source d'énergie. Ceci implique de chercher a exploiter le soleil au plus près (solaire thermique et photovoltaïque) ou au plus court (éolien, hydrolien, …). Ceci implique aussi de tirer profit des émissions de méthane de nos déchets puisque leur combustion produit un CO2 autrement moins toxique, et quant à les bruler, autant en récupérer l'énergie.
Ce qui est encourageant, c'est que les pays "émergeants" pourront éviter nos erreurs et "sauter les étapes du progrès", pour peu qu'ils soient soutenus. À l'exemple du téléphone, ils sont passé de rien au portable, économisant le passage par le fils avec toutes les économies de matières et d'énergie qui en découlent.
L'autre élément rassurant est de considérer que la croissance économique (le plus de bien-être, car n'en déplaise à certains, répartir les richesses appauvri peu les riches et n'enrichie guère les pauvres) n'implique pas nécessairement plus de consommation d'énergie (l'informations a augmenté sa capacité de traitement d'un facteur 10^9 en 30 ans et divisé sa consommation par 10^6).
L'amélioration des transports collectifs, voir la réduction des transports par le télétravail et par les circuits courts d'approvisionnement (pourquoi se faire livrer des produits alimentaires de l'autre bout du monde alors que l'on sait les produire sur place, même les industriels commencent à localiser leur production), des bâtiments plus économes, … aucune piste de peu être négligée.
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