Considérez un citoyen de plein droit. Offrez-lui la possibilité de se présenter à une élection, et d’être légitimement élu. La collectivité qu’il incarne ainsi lui confie une représentation dans un établissement public. L’occasion lui est offerte d’en briguer la présidence, voir de l’obtenir en toute légalité. Rien donc d’illégitime en soit et aux yeux de la loi.
Nul critère de compétence n’a jamais été exigé en France pour être élu, Maire, Président. La légitimité, donc la compétence, émane du seul suffrage.
Mais pour certains, parce que le citoyen en question serait fils-de, cette démarche est suspecte de passe droit, de favoritisme, voir d’abus de position dominante.
Ainsi donc être fils-de interdirait d’agir en nom propre. Haro donc sur les fils-de, épouse-de, cousin-de qui voudraient agir pour la Société à côté, voir contre leur parent célèbre. À ce titre, nombre de Maires et d’élus ont à craindre pour leur légitimité ! Quelle est cette loi non écrite qui établit une telle discrimination ? Un quasi-délit de sale gueule.
Qu’être fils-de puisse favoriser les parcours, n’est pas une découverte. Mais dans notre démocratie très policée, la voix des urnes est toujours souveraine et irréfutable. Et dans l’isoloir, être fils-de n’est pas nécessairement un avantage décisif. Jusqu’à preuve du contraire, les élections en France sont systématiquement invalidées lorsqu’elles sont entachées d’irrégularité.
Que l’on prouve que le parcours de Monsieur Jean Sarkozy est le fruit de manipulations illégitimes, et je ferais chorus avec ses détracteurs. À défaut, qu’ils se taisent et s’inclinent devant le verdict des urnes. Vox populi vox dei !
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