L’ouverture à la concurrence des services aux publics mérite une véritable différentiation des missions. L’exemple de confusion des genres vient d’être rappelé par France Télécom. Parce qu’il lui est demandé de partager ses équipements, cette société à vocation de service public décide de cesser ses investissements dans le câblage optique. Conséquence, le service public est en panne et d’autres opérateurs labourent les villes et la nature pour proposer du service là ou c’est le plus rentable.
La position actuelle de France Télécom (ou faut-il dire Wanadoo, ou encore Orange ?) qui assume à la fois la responsabilité des tuyaux et la relation clients utilisateurs est forcément source de position dominante et de tous les abus que cela suppose. Il y aurait certainement aussi de très grosses économies d’échelles à faire en gérant collectivement les multiples réseaux qui se déploient. Qui se déploient avec chacun leur protocole pour mieux capter clientèle et services ! Dans ce domaine aussi, FT veut imposer sa loi, même si elle est à la limite de l’obselescence.
À l’image de RFF (Réseau Ferré) et de RTE (Électricité haute tension), il me semble urgent de mettre en place un service public de transport des informations qui soit totalement indépendant de la gestion des contenus. Sur le même principe que les autres réseaux, ceci implique des protocoles communs établis par une autorité indépendante.
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