Il serait difficile de taxer la CGT de d’attitude antisociale. En effet, voici plus d’un an qu’elle accueille (qu’elle subit !) dans ses locaux des travailleurs sans papiers. De réunion en occupation, d’occupation en résidence (squat !), la CGT a mis le doigt dans une action louable et s’y est fait prendre le bras.
Des mois qu’elle propose des solutions. Des mois qu’elle tente de convaincre que cette situation est insupportable pour tous. Mais quoi de mieux qu’un logement gratuit ? Nombre de travailleurs sans papier trouvent des solutions d’habitation qui, à défaut d’être digne, sont pour le moins acceptable en payant régulièrement (et parfois au prix fort) ce droit au logement. Certains considèrent que tout leur est dû et que le logement, le chauffage, l’énergie, la nourriture doivent être librement et gratuitement accessible à tous dans notre pays qu’ils ont préféré au leur ou tout ceci leur était refusé.
La CGT se trouve donc confronté au principe de réalité qui veut que notre société ne peut accueillir qu’avec un minimum de respect mutuel. Il arrive nécessairement un moment ou il fait se faire respecter.
La régularisation de ces travailleurs est un noble combat auquel j’adhère, encore faut-il que ces victimes (qui sont tout de même hors la loi) ne pourrissent pas la vie de leurs bienfaiteurs et se comportent en citoyens honnêtes.
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