Vous avez dit parachute doré ?
Il y a vraiment toutes les raisons de monter du doigt ces nouveaux fermiers généraux qui s’octroient ou se font octroyer des rémunérations faramineuses.
La prime de départ (de démission ?) du président de Valéo, 32 000 000 € est expliquée : c’est 2 ans de rémunération. Un simple calcul à rebours permet de comprendre que son salaire mensuel est de 133 333 €. Très exactement cent fois le SMIC brut.
Il est possible de comprendre les rémunérations exceptionnelles de certains sportifs ou d’artiste en vogue car leur vedettariat est souvent très éphémère. Au surplus, là aussi, ce ne n’est pas dans leur poche que tombe le plus gros des recettes.
Mais un responsable de société qui n’a, en général, personnellement pas investi un Euro dans l’affaire, comment lui attribuer 100 fois plus qu’au travailleur de base ?
Évidemment, me dira-t-on, sans gros salaire point de grosses dépenses. Sans gros salaires, adieux voitures de luxe et avions privés, ainsi que les emplois induits.
Certes, si l’entreprise est prospère, il parfois de bon ton d’entretenir « une danseuse », mais en ces temps de disette et de réduction d’emplois, de telles prodigalités deviennent totalement déplacées, surtout si l’entreprise réclame le soutien de l’État pour sauver sa trésorerie, perd 207 millions d’Euros et souhaite supprimer 5 000 emplois.
La vie de PDG n’est certainement pas un lit de roses, mais une telle prime de départ pour un tel fiasco est plus qu’indécente.
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