La Constitution protège le citoyen et promulgue parallèlement : le droit de grève, le droit au travail et le droit de circuler.
Dans la mesure où l'intérêt général se doit de l'emporter sur l'intérêt particulier, il me semble particulièrement illicite qu'une minorité d'individus arguent du droit de grève pour priver une majorité de citoyens du droit de circuler, et partant de travailler. Ce pouvoir de nuisance de certaines catégories professionnelles marque incontestablement les limites des droits individuels face aux obligations collectives.
Il me semble aussi que le droit de grève ne concerne que le droit au travail et en conséquence ne devrait pas sortir des relations entre employeurs et employés, sans incidence sur le reste de la population.
Dans la mesure ou le code du travail fait obligation, en cas de conflit de prévenir l'inspection du travail et de rechercher avec lui les solutions au conflit, seul l'échec dûment constaté de cette démarche devrait ouvrir la possibilité de grève. Mais alors, il me semble qu'il soit alors nécessaire de procéder démocratiquement par vote majoritaire à bulletin secret sous contrôle de l'inspection du travail en impliquant l'ensemble du personnel des établissements concernés pour sortir des postures corporatistes.
Dans la mesure où il est fait obligation réciproque, et sauf cas explicitement listés, d'un délai de prévenance de 7 jours dans les modifications de l'organisation du travail, il me semble illicite de ne pas respecter individuellement ce délai. Il ne me semble pas utile de faire une loi pour cela, il suffit de rappeler l'existence de cet article du Code du travail.
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