La dérive du vocabulaire n'a décidément pas de limite. Énorme buzz autour d'une candidate régionale NPA voilée. Hors, les photos publiées dans la presse montre une jeune femme coiffée d'un foulard! Certes il est manifeste que le nouage du foulard montre une certaines pratique islamiste, mais le visage est totalement dégagé.
Qui sont ces tartufes qui sont ainsi scandalisés et voient un voile là ou il n'y a qu'un foulard? Jusqu'où faut-il rejeter les signes religieux pour satisfaire les plus anticléricaux des laïcards? Est-il vraiment nécessaire de devoir rappeler sans cesse que la laïcité n'est pas le bannissement des religions, mais l'indépendance de l'état envers elles?
À ce compte, il faut faire la chasse aux barbus, susceptibles d'intégrisme islamique, aux chapeautés cachant certainement une kippa, …, et raser tout édifice religieux s'affichant comme tel. En somme établir le délit de sale gueule et instaurer le totalitarisme anticlérical. La HALD a encore beaucoup de travail devant elle.
Mêmes si les religions du Livre n'ont d'exigences vestimentaires que pour les prières, il est inadmissible de stigmatiser pour si peu dès lors que l'on les porte dans la rue. Sauf évidement si c'est par pure provocation, et prosélytisme actif.
Il n'en est pas de même pour les tenues traditionnelles de certains pays qui n'ont rien de religieuse, tel burka et autres hijab. Que certains religieux intégristes tentent de les imposer pour asservir est évidement à combattre, tant sur le principe générale, qu'en pratique partout ou ces coutumes n'existent pas.
Le NPA a parfaitement réussi son coup, grâce à ces opposants.
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