Lorsque j’étais enfant, il était de coutume de dires qu’une baguette de pain, un timbre et un journal coûtaient le même prix. Aujourd’hui, la baguette coûte souvent 1,5 fois un timbre et un quotidien “national” (quoique très parisien) près de 3 fois. Ce n’est pas le cas de la PQR qui a su rester abordable et au même prix que la baguette.
Comment s’étonner alors que les Français boudent la presse quotidienne ? Outre le fait qu’elle est souvent beaucoup trop partisane pour être considérée comme informative, l’arrivée d’une presse entièrement payée par la publicité et donc offerte au lecteur permet d’approcher l’essentiel du quotidien à bon compte, au même titre que les médias radio et TV.
Il faut aussi noter que la France est championne de l’hebdomadaire et du mensuel. Ces formats ont de plus le mérite du recul et de l’approfondissement de l’information.
La presse quotidienne nationale ne s’est adaptée que très tardivement à un environnement qui a totalement changé en 1/2 siècle avec la télévision, et encore plus en une décennie avec Internet. Elle en paye le prix, mais elle n’est pas condamnée pour autant, pourvue qu’elle retrouve de l’attrait, c’est-à-dire de l’originalité.
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