Discours surprenant de nos gestionnaires de fonds d’aides, et du RSA en particulier. Ainsi, dans l’Ain, il n’y a que 7 000 personnes qui ont sollicité le RSA alors que l’on en attendit 3 fois plus. C’est scandaleux, je voulais aider vingt milles personnes, et seuls sept milles acceptent ! Au secours, aider moi ! Pourquoi me fuient-ils ? Ils ont le droit d’être aider, c’est leur devoir de quémander! Ou sont passés les pauvres ?
Pour partie dans des calculs idéologiques. Durant des années, le seuil de pauvreté s’établissait en dessous de 50% du revenu médian (méthode qui signifie clairement que plus le pays s’enrichi, plus il est susceptible de compter de pauvres). À ce compte, il y avait 15% de pauvres en 1970 et 6,5% en 2006. En 35 ans, le nombre de pauvres est divisé par deux, ce qui est intolérable aux yeux des misérabilistes qui prétendent en permanence que le nombre de pauvres augmente sans cesse. Donc et dorénavant, le seuil de pauvreté est relevé à 60% du revenu médian, ce qui double ipso facto le nombre de pauvres à sauver à la grande satisfaction des prophètes de malheur.
Pour partie dans la présentation qui est faite du RSA et qui fait que beaucoup croient qu’il faut avoir relevé du RMI pour prétendre au RSA, ainsi que pour la lourdeur du dispositif qui fait fuir certains.
Ainsi donc, faut-il sauver 10 000 ou 20 000 pauvres ? la question doit être posée, et je la pose.
Enfin les pauvres, telles qu’ils sont décomptés ont-ils envi d’être sauvés malgré eux ? Faut-il les aider de toute force pour satisfaire aux caprices de certains et entrer dans les statistiques (je suis plus social que toi car j’ai plus de pauvres que toi) ? En se monde biblique (aide-toi et le ciel t’aidera) est-il interdit aujourd’hui de se contenter de ce que l’on a ?
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