L'information a surpris tout le monde et en a indigné beaucoup (Je n'ai cependant pas entendu de propos raisonnés) : Un tribunal français a annulé un mariage à la demande d'un jeune marié au prétexte que sa conjointe n'était pas vierge avant la nuit de noces.
Si je trouve la décision discutable sur le fond, je pense que la forme s'imposait.
Comment en effet considérer recevable en droit français une telle demande que rien ne justifie actuellement. Historiquement, et y compris en Europe, la virginité au mariage permettait de s'assurer de l'absence de certaines maladies, s'appliquait d'ailleurs généralement aux deux futurs conjoints et était censée assurer à l'homme la garanti de paternité (la précocité des mariages facilitant la chose). Les techniques médicales permettent aujourd'hui de s'exonérer de cette contrainte en apportant les mêmes garantis. Aucune des religions du Livre n'affiche aujourd'hui une telle exigence.
Je pense cependant que les juges ont eu raison de décider la séparation. Comment en effet ne pas craindre pour la sécurité de la femme face à un homme aussi primaire? Il me semble cependant que j'aurais motivé différemment cette décision en considérant la femme comme victime de discrimination et imposé à l'homme les conséquences de cette rupture.
En somme l'arroseur arrosé.
Je souhaite que les instances judiciaires ne restent pas sur ce dénie de respect de la personne.
Si je trouve la décision discutable sur le fond, je pense que la forme s'imposait.
Comment en effet considérer recevable en droit français une telle demande que rien ne justifie actuellement. Historiquement, et y compris en Europe, la virginité au mariage permettait de s'assurer de l'absence de certaines maladies, s'appliquait d'ailleurs généralement aux deux futurs conjoints et était censée assurer à l'homme la garanti de paternité (la précocité des mariages facilitant la chose). Les techniques médicales permettent aujourd'hui de s'exonérer de cette contrainte en apportant les mêmes garantis. Aucune des religions du Livre n'affiche aujourd'hui une telle exigence.
Je pense cependant que les juges ont eu raison de décider la séparation. Comment en effet ne pas craindre pour la sécurité de la femme face à un homme aussi primaire? Il me semble cependant que j'aurais motivé différemment cette décision en considérant la femme comme victime de discrimination et imposé à l'homme les conséquences de cette rupture.
En somme l'arroseur arrosé.
Je souhaite que les instances judiciaires ne restent pas sur ce dénie de respect de la personne.
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