Défense de toucher à la loi du 9 décembre 1905.
Il faudrait pourtant en parler (et la relire avant d'en parler).
Cette loi a surtout concrétisé la spoliation par l'État des biens des Églises par référence aux confiscations de l'An X.
Quant à la séparation de l'Église et de l'État, il faudrait s'entendre : Conformément à cette même loi (§13), la plupart des établissements de culte sont propriété publique, sont entretenus au compte des contributions (généralement) municipales, et pourtant les religieux les occupent et y célèbrent offices et rites sans contre parti.
Enfin, à mon avis, en tant que tel, la construction d'un édifice public n'est pas une subvention à un culte, même si des offices religieux y sont tenus, ou alors il faut préciser ou est la limite entre l'entretien et les reconstructions au nom du Patrimoine qui ont suivi les derniers conflits. À ce titre, il faudrait aussi bannir toute chapelle ardente et lieux plus ou moins œcuméniques installés dans les hôpitaux publics par exemple.
La volonté inconditionnelle de figer cette loi et de n'en considérer que les premiers articles ressemble plus à de l'anticléricalisme qu'à de la laïcité.
Et là, nous abordons les rives de la pensée imposée digne des pires dictatures.
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