Depuis la nuit de temps, les ligues de vertu s’ingénient à vouloir régenter la société selon leurs critères étriqués. Il est pourtant démontré depuis aussi longtemps que toute forme de prohibition n’aboutit qu’à la perversion de la société. Celle de l’alcool en Amérique a conduit au développement des trafics de produit de plus en plus toxique. Celle des drogues aux trafics internationaux que l’on connaît et aux zones de non-droit.
Les projets de mesures visant à culpabiliser les clients de la prostitution, nouvelle forme de prohibition, n’aboutirons à précariser autant les professionnel(le)s que leurs client(e)s avec touts les risques sanitaires et sociaux que cela implique. Certes, il y en a certainement une part notable qui exerce sous la contrainte, mais faut-il pour autant en rendre les clients responsables ? Pour protéger les travailleurs du sexe de l’exploitation, il serait préférable de faire une vraie chasse aux exploiteurs, aux proxénètes.
Libéraliser ce métier, c’est justement permettre aux volontaires d’être libres, aux exploiteurs d’être poursuivis. Nous avons toutes les lois pour y parvenir, il suffit d’avoir la volonté de les appliquer.
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