Le principe d’immédiateté vient encore de frapper, et certains en auront la migraine. Pour faire la Une et être le premier à annoncer un scandale, comme si cela manquait, voici que l’on met en avant le cas insupportable d’une jeune fille mineure à qui l’on impose de suivre ses parents sur le chemin du retour. Et de ne parler que d’elle, sans même considérer ses parents, dont il y aurait beaucoup à dire, et sa fratrie qui subit le même sort.
Vers quel pays ? Le faussaire de père ne permet pas aujourd’hui de trancher. Venus en France en qualité de Kosovar, profitant des avantages offerts à ceux qui fuient les zones de conflit, il est probable qu’il la quitte en italien. Que la jeune fille n’ait pas envie de suivre un père, semble-t-il violent, se conçoit. Mais que n’aurait-on dit si elle avait retrouvé une maison vide en rentrant de l’école ?
Que faut-il choisir ? Disloquer une famille pour satisfaire un fantasme d’accueil et de fraternité sans limites ou conserver l’unité familiale tout en renvoyant dans leurs pénates des adultes indélicats et profiteurs ?
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