J'exprimais il y a peu le risque populiste de la démocratie directe, donc du référendum. C'était pour constater que la perception du citoyen, circonvenu par les bonimenteurs politiques permettait de rejeter des propositions hautement démocratiques et humanistes en s'appuyant sur des vétilles (le plombier polonais, une interprétation fallacieuse de tel ou tel article, …, pour l'organisation européenne)
La votation helvétique sur le minarets confirme cette conviction. Outre le fait que la question est inversée « est-vous contre les minaret ? ». Il fallait répondre oui si on est contre et non si on est pour. Sans prendre les citoyens comme des niais, de l'ambigüité de la question nait l'incertitude de la réponse. Et le cas fut fréquent par le passé.
La démocratie participative permet de prendre en compte l'avis de la population (sans distinction de droit de vote qui plus est) alors que le référendum enjoint aux seuls électeurs de trancher un débat qui, trop souvent, le dépasse.
Sous notre 5e République, les référendums ont tous virés au plébiscite, et qui plus est, rarement en faveur de celui qui l'a initié.
Depuis les dernières présidentielles, la démocratie participative est devenue réalité. Gouvernement, régions, départements, communes, tous ont lancés des débats publics en s'appuyant souvent sur les moyens de l'Internet. Mais dans tous les cas, se sont les instances législatives ou décisionnaires qui ont conclues. Et fort heureusement ce qui a permit de prendre des option circonstanciées.
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