Étrange décision d’une cour de justice européenne que celle qui confond égalité et égalitarisme et nie totalement la réalité physiologique qui différentie les sexes. Le système de retraite français bonifie les carrières des femmes de 8 trimestres par enfant. Il m’avait semblé que c’était une reconnaissance à la maternité qui, jusqu’à preuve du contraire, est un événement spécifiquement féminin.
Il est vrai qu’au fils du temps, cet avantage, comme tant d’autres, a été détourné, puisqu’il n’est maintenant reconnu que si la naissance, mais aussi l’adoption, est suivi d’un nombre minimum de vie commune avec l’enfant.
C’est donc dans cette brèche que se sont engouffrées certaines associations du toujours plus, et des juges probablement masculins, pour faire considérer que cette vie commune concerne aussi, éventuellement, le mâle de la maison et que l’équité et la justice doivent lui reconnaître les mêmes avantages.
C’est évidemment s’asseoir sur la réalité où la carrière féminine est presque systématiquement sacrifiée au profit de la famille, sans même parler de l’autre réalité, bien physiologique et strictement féminine, de la grossesse. C’est en compensation de cette là réalité que “l’avantage enfant” a été défini en son temps. J’abonderai dans le sens égalitariste le jour ou le hommes souffriront du cancer de l’utérus et les femmes de la prostate.
Donc, s’il faut revenir dessus, il faudra prendre en considération la réalité qui n’a rien à voir avec l’égalitarisme d’une pseudo justice : qui assume la grossesse (avec d’adoption et en ces temps de projet de gestation pour autrui, il est important d’y penser), qui assume l’allaitement, qui sacrifie plus ou moins sa vie professionnelle pour s’occuper des enfants ?
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