lundi 17 mars 2008

euthanasie

Le problème de l'euthanasie active est, à mon sens, à distinguer selon les cas. Sans pouvoir me mettre dans les situations des demandeurs, je pense que l'on ne peu comparer le cas d'une personne physiquement incapable d'agir et celui d'une personne disposant de la capacité physique d'agir.
Dans le premier cas, la demande formulée est d'agir à sa place du fait de cette incapacité à agir soit même. Cette démarche, comme d'autres, relève de l'accompagnement de la personne dans le cadre habituel. Seul l'objectif diffère et mérite réflexion et accompagnement psychologique afin de s'assurer que la demande est mûrement réfléchie puisque irrévocable. Reste le problème du passage à l'acte qui n'est pas formellement autorisé en France, ce que je regrette profondément.
Je pense en tout état de cause qu'il est souhaitable que la Société, par le biais de la justice, évalue systématiquement le bien fondé de l'acte, avec toute la bienveillance qui s'impose, ceci pour pallier les risques de dérive.
Dans le second cas, la personne ayant l'autonomie physique pour agir de son propre chef, si je pense que l'accompagnement psychologique est totalement nécessaire, je ne trouve pas d'argument à la demande d'intervention active d'une tierce personne. Il reste probablement à mettre à disposition de ces personnes les moyens de se suicider "proprement", sans que ces moyens soient d'accès libre.
En somme tout est nuance.

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